dans
Daniel Lesoeur [Eurociné]
 
Alain Petit
 
Bruno Terrier Bava [Metaluna]
 
Jean-Claude Roy [Samouraï Films]
 
Vincent Tulli [ChoYou Productions]
 
Jean-Loup Philippe
 
BBjane Hudson [Pascal Françaix]
 
Pierre Weil
 
Jann Halexander
 
Janette Kronegger
 
Philippe Blanc
 
Beatrice Ferrand
 
Thierry Wust
 
Jean-Pierre Bouyxou
 
Philippe d’Aram
 
Pierre Bertin et Mary
 
Norbert Marfaing-Sintès
 
Thomas Smith
 
Fred Thibaud [Cinémathèque de Toulouse]
 
Lucas Balbo & Merrill Aldighieri
 
Daniel Gouyette
 
Magalie Aguado Madison
 
Isabelle Teboul
 
Patrice Celia [Librairie Hors-Circuits]
 
Stephanie Heuzé [Librairie Hors-Circuits]
 
Raymond Audemard
 
Jean & Noëlle Depelley
 
Fabrice & Nicole Maintoux
 
Anna & Erwan Pirot Cofka
 
Thomas van Hoecke [Purplemilk productions]
 
Yvan Pierre-Kaiser
 
Damien Dupont
 
Sabine Lenoël
 
Dali Lenoir Abraham [Filmart Prodducctions]
 
Majdi Lenoir Abraham [Filmart Prodducctions]
 
Christian Valor
 
Serena Gentihomme
 
Philippe Frey
 
Bernard Charnacé
 
Stephane Bonnemaison
 
Anais Bertrand [Insolence productions]
 
Johann G.Louis
 
Jean-Noel Delamarre
 
Jean-Pierre Dionnet
 
Laurent Chollet
 
Dominique Blattlin
 
Karel Quistrebert [Festival Maudits Films]
 
Jean-Denis Bonan
 
Alexandra Pic
 
Françoise Pascal
 
Tim Lucas
 
Bret Wood
 
Céline Mauge
 
Christophe Cosyns [The Ecstasy Of Films]
 
Kim Bray
 
…
 
Véronique D.Travers
[1] Tous deux publiés chez Rafaël de Surtis/Editinter.
 
[2] Editions Edite, Paris, 2009.
 
[3] Damien Dupont et Yvan-Pierre Kaiser, sorti en 2015.
 
[4] Jean-Loup Martin, L’Harmattan, Paris, 2015
Simone Rollin
Serge Rollin
Clairette Rollin
Gabrielle Rollin
Bérénice Rollin
Sandrinette Thoquet
Reconnu dans les milieux arty américains comme un créateur atypique, son travail se diffuse peu à peu en vidéo outre-Atlantique, mais pas en France, où les salles obscures de quartier disparaissent les unes après les autres pour laisser place à de grands complexes où les petites productions sont absentes. S’éloignant progressivement de la caméra faute de moyens, Rollin prend la plume pour explorer plus avant un univers original, unique. Plusieurs romans, là aussi fantastiques, souvent gore, tels La petite ogresse, Gargouillis glauque[1], ou Billes de clown[2] voient ainsi le jour. Devenu directeur de collection chez Florence Massot et Fleuve noir, Rollin tourne un peu pour la télévision, grâce à Canal +, et réalise aussi des films beaucoup plus personnels, aux antipodes des séries B précédemment citées. On retrouve ainsi l’écriture des premiers films dans Les deux orphelines vampires (1997), La fiancée de Dracula (2002), et surtout la magnifique Nuit des horloges (2007), sorte de testament esthétique et spirituel, alternance de réflexions philosophiques et de morceaux poétiques, riches de nombreuses références aux films du début. La hardeuse Ovidie y incarne la jeune Isabelle. Ayant reçu en héritage la maison d’un vieil oncle écrivain et réalisateur, le mystérieux Michel Jean (double assumé de Rollin), Isabelle sera poursuivie par des spectres au Père~Lachaise, allégories des propres idées fixes de l’auteur. Ni cette Nuit des horloges, ni l’ultime Masque de la méduse (2010), où jouent l’épouse et la petite fille de Rollin, ne sortent cependant en salle. Atteint d’un cancer, l’homme, qui commence à être invité dans des festivals, s’éteint le 15 décembre 2010, et se trouve inhumé dans le caveau familial de la 27ème division, dans le cimetière qu’il avait lui-même filmé. À soixante-douze ans. Il laisse derrière lui pas moins de trente-et-un courts et longs métrages, vingt-deux livres, et plusieurs scénarios. D’inégale valeur, souvent décriée, son œuvre, aujourd’hui rééditée en DVD, rencontre un nombre croissant d’adeptes.
Plusieurs documentaires lui sont également consacrés, tels Jean Rollin, le rêveur égaré[3] ou Jean Rollin, être et à voir[4].
L’Américain Lionel Wallman, qui va produire les films suivants, convainc Rollin d’introduire quelques scènes d’amour hétérosexuelles, puis de s’orienter vers le genre érotique, en pleine expansion au début des années 70. En 1973, le nouvel échec commercial de La rose de fer, autre récit énigmatique et vampirique se déroulant sur la côte normande et dans le cimetière d’Amiens, amène le cinéaste à « commettre », sous pseudonyme, des navets pornographiques softs, parmi lesquelles Jeunes filles impudiques (1973), et Tout le monde il en a deux (1974), où nous retrouvons le mannequin Joëlle Cœur. Rollin, qui glisse un soupçon d’épouvante dans Phantasmes, en 1975, n’a pas renoncé pas pour autant à son travail d’auteur. Réalisé en 1974 avec davantage de moyens, comptant Jean-Pierre Bouyxou, personnage fétiche des plateaux underground, au casting, Les démoniaques, où le spectre de jeunes filles victimes de naufrageurs pourchassent leurs bourreaux, et Lèvres de sang (qui connaîtra une double version nettement plus hardcore, avec l’acteur-poète Jean-Loup Philippe, Suce-moi vampire), se heurtent pourtant toujours à l’indifférence, voire au mépris, de la critique. Contraint à la production de séries B, théoriquement plus populaires, Rollin tourne alors beaucoup, et notamment des films de zombies, parfois intéressants, parmi lesquels Les raisins de la mort (1977), avec la plantureuse actrice X Brigitte Lahaie, Le lac des morts-vivants (1981), sous pseudonyme, ou encore La morte vivante (1982). Il s’illustre aussi dans le thriller, avec La nuit des traquées (1980), et Les trottoirs de Bangkok (1984), récit sensé se dérouler en Thaïlande, mais entièrement filmé dans des hangars… au milieu du XIIIème arrondissement ! Signalons enfin une comédie qui n’a pas fait date, Ne prends pas les poulets pour des pigeons (1985), avec Michel Galabru, sur un scénario de Jean-Claude Benhamou, et un authentique drame, non-fantastique, qui raconte l’errance de deux jeunes fugueuses, Les échappées (1981). La capacité de Rollin à réaliser rapidement et avec un budget minimal des œuvres de commande attire alors l’attention de Marius Lesoeur, producteur d’Eurociné, et que le cinéaste espagnol Jésus Franco (1930-2013) a abandonné du fait qu’il ne lui fournissait pas suffisamment de fonds. Outre ses propres films, Rollin se voit proposer de reprendre les rushs de Franco (ce qui provoque la fureur de l’intéressé), et de « compléter » certaines productions bancales ou inachevées, tel Emmanuelle 6, en 1988. Lui qui aime faire une courte apparition dans certaines scènes, joue également pour des amis, tels Norbert Moutier, spécialiste de cinéma bis, Jean-Pierre Putters, fondateur de « Mad movies », ou encore Quelou Parente, auteure de plusieurs courts métrages fantastiques.
Le viol du vampire 1968 ©photo droits réservés®
Fils du dramaturge Claude Rollin et de Denise Lefroi, qui sera la maîtresse de Georges Bataille (1897-1962, enterré au cimetière de Vezelay) et Maurice Blanchot, Jean-Michel Rollin Roth le Gentil naît le 3 novembre 1938 à Neuilly-sur-Seine. Enfant, il se passionne pour le cinéma de cape et d’épée après avoir vu Le Capitaine Fracasse d’Abel Gance, puis, adolescent, pour les films fantastiques américains, ainsi que pour la littérature populaire. Il s’initie à la réalisation au cours de ses obligations militaires, en tournant des publicités pour le recrutement. Ayant échoué à devenir assistant du grand surréaliste Luis Buñuel (1900-1983, ses cendres sont répandues à Mexico), Rollin, influencé par la déconstruction narrative du Nouveau Roman, s’aventure en plusieurs essais expérimentaux, littéraires, tel Les amours jaunes (1958) adaptation d’un poème de Tristan Corbière (1845-1875), ou Ciels de cuivre (1961). L’itinéraire marin, projet de film avec Marguerite Duras datant de 1963, ne voit finalement pas le jour. Rollin continue donc à enchaîner courts-métrages et travaux alimentaires, sur les plateaux, où il est embauché comme technicien.
 
Le viol du vampire, son premier long-métrage, sorti en mai 1968 à l’occasion des évènements de mai, est un échec retentissant. Né, pour d’étranges raisons, de la jonction de deux moyens-métrages (Le viol du vampire proprement dit et Les femmes vampires), et produit avec très peu de moyens par Sam Selsky, l’œuvre suscite de violentes réactions de rejet. Surréaliste, sensuel et avant-gardiste, Le viol du vampire déçoit la plupart des spectateurs, venus voir un authentique film d’horreur, dans l’esprit des productions anglaises Hammer. Les rares critiques sont féroces, et Rollin veut alors mettre un terme à sa carrière. Il revient néanmoins dès 1969 avec La vampire nue, film magnifique tourné en couleur, avec les jumelles Marie-Pierre et Catherine Castel (qu’on retrouvera dans les productions suivantes), et qui fait la part belle aux obsessions saphiques de l’auteur, ainsi qu’à une sorte d’imaginaire sombre. Peu dialogué, assez lent, le scénario décrit la lutte courageuse d’un jeune homme contre la sanglante société secrète dirigée par son père, défendue par d’étranges personnages à masques d’animaux. Le film, qui convoque à la fois Georges Franju, grand intercesseur de Rollin, et l’expressionnisme allemand, évoque une nouvelle fois l’esthétique surréaliste. Le frisson des vampires (1970), où une reine vampire sort d’une horloge, ou encore Requiem pour un vampire (1971), ou deux jeunes filles déguisées en clowns s’enfuient d’un centre éducatif pour atterrir dans un château habité par une secte avide d’hémoglobine, restent dans la même veine érotico-fantastique.
Jean Rollin (1938-2010), Cimetière du Père~Lachaise, division 27.
Anissa et Jean se connaissaient depuis un moment quand j'ai connu Anissa Berkani-Rohmer à travers un personnage d'un des romans écrits par
Jean Rollin.
Lorsque je rencontrais Anissa réellement, j'ai été frappée par la ressemblance d'Anissa avec le personnage d'Anissa dans les deux premiers ouvrages du livre Les deux orphelines vampires paru aux Editions UGE Poche Fleuve Noir dans la collection Angoisses et Anissa paru aux Editions UGE Poche Fleuve Noir dans la collection Frayeur, dirigée par Jean Rollin et réédité  par la suite en version intégrale Delux en un seul volume après la sortie du film éponyme dans lequel, Anissa tient le rôle de Nicole, Anissa dans le vol. 2 des aventures Des deux orphelines vampires.
 
Sur le tournage du court-métrage Et le temps s'en va… , j'occupais le poste d'assistante-réalisatrice, mais j'ai aussi fait les photographies de plateau, c'est mon métier, et un peu de maquillage.
Le tournage de ce court-métrage était une production à très petit budjet.
 
Par deux fois, j'ai occupé le poste d'assistante à la réalisation. Sur le film Et le temps s'en va… en 1991
et sur le film Killing Car tourné en 1992 où je retrouvais Anissa et Maurice Rohmer.
Je garde un très bon souvenir de ces moments-là.
Et quelques temps plus tard, le film
Les deux orphelines vampires tourné en 1995.
Premier projet de maquette  pour la jaquette du boîtier VHS du film Et le temps s'en va…
Nous ne disposions pas encore d'équipement informatique, nous faisions, alors avec les moyens du bord.
Il en fut de même pour la dernière maquette faite de façon artisanale pour le livre Enfer privé paru aux éditions NDLR quelques mois plus tôt, et pour le projet de maquette de la jaquette du boîtier VHS de
Perdues dans New York.
C'était juste avant l'avènement du CD et du DVD, il y avait eu déjà quelques films de Jean très rares aujourd'hui sortis en LaserDisc, tel La morte vivante.
Mais lorsque le système VHS fut abandonné au profit du numérique, ce fut un grand bouleversement dans le monde du cinéma…
En regardant ces éléments tirés de ma collection personnelle, j'éprouve une certaine nostalgie de ces moments, pas toujours faciles, certes, mais oh combien enrichissants et émouvants…
Jean Rollin & Anissa Berkani-Rohmer
©Photo Droits Réservés®
Et le temps s'en va…
Jean Rollin
Anissa Berkani-Rohmer est aussi peintre-photographe, et a fait plusieurs expositions.
Ci-dessous le lien qui pointe vers son site officiel.
Quelques photos du tournage du film court-métrage Et le temps s'en va… de Anissa Berkani-Rohmer sur lesquelles
Jean Rollin fait une apparition dans le film, et à donné des conseils à Anissa pour la réalisation de ce bien joli film…
Catacombes paru en 1995 et à la faveur d'une sortie en édition limitée en VHS du film
Perdues dans New York,
Jean Rollin y a adjoint en bundle, le court métrage réalisé par Anissa Berkani-Rohmer ;
Et le temps s'en va…
 
Une jolie histoire  axée sur le temps qui passe et les errements de deux jeunes gens qui ne cessent de se croiser sans jamais se rencontrer véritablement.
 
Quelques photos du tournage du film.
Ci-dessus, de gauche à droite, Jean Rollin, Anissa Berkani-Rohmer et son mari Maurice Rohmer, Raymond Audemard…
Quels bons souvenirs c'étaient… Salle des fêtes à Aubervilliers lors de la sortie du livre Catacombes de Anissa Berkani-Rohmer
Le dîner organisé par Jean Rollin pour la sortie du livre Catacombes et du court-métrage Et le temps s'en va…
L'on peut reconnaître de gauche à droite ;
Lionel Wallmann, Janette Kronegger qui a monté Perdues dans New York ainsi que le court-métrage Et le temps s'en va…
Sylvain Montagné, notre chef décorateur et Simone Rollin…
Anissa Berkani-Rohmer et Raymond Audemard
Anissa Berkani-Rohmer et Jean Rollin
Publications internet 
Evenementiels 
Jean Rollin Auteur 
G-E6NH8JM7S2
Décors et lieux de tournage des films 
À propos de Jean Rollin 
En mémoire de Jean & Simone Rollin 
Les objets souvenirs 
Jean Rollin WebStore 
Hommages à Jean Rollin 
Partager
Tweeter
Interviews Jean Rollin 
Souvenirs de Jean Rollin 
Hommage à Jean Rollin auteur par Dali Lenoir Abraham FilmsArtProduction 
Affiches et Photos 
Ventes privées 2011/2012 
Your browser does not support the audio tag.
©Photo droits réservés®
sur le site officiel français  dédié à
Jean Rollin, cinéaste-écrivain
03 novembre 1938 - 15 décembre 2010
Jean-Loup Philippe (official)
Tweets de @lesfilmsabc
En mémoire de Jean Rollin 1938-2010
Suivre @lesfilmsabc
Compteur Global
Voir le profil LinkedIn de Véronique D.TraversVoir le profil de Véronique D.Travers