Cette école appelé Cinétel avait été créée par Jean Cabin-Maley. Il avait été dans les années 60 le réalisateur de quelques films policier de série B:
 
    1961 : Seul... à corps perdu
    1962 : L'assassin viendra ce soir
    1964 : Sursis pour un espion
    1966 : La Malédiction de Belphégor (coréalisateur : Georges Combret)
    1967 : 50 briques pour Jo
    1969 : Trafic de filles
    
A l'époque où je fais sa connaissance il travaille à TF1 et est responsable de la réalisation des interventions des Speakerines/Speakers. Pour être franc, cette formation ne m'a pas passionné , mis à part le fait de nous mettre en situation de réalisateur, script, etc. Elle me permit surtout de rencontrer et de sympathiser avec des élèves tout comme moi.
 
J'avais fait connaissance depuis quelques temps avec Jean Rollin. Je l'avais informé de mon stage et demandé s'il m'étais possible de le rencontrer chez lui. J'étais enthousiaste d'autant plus que j'avais un bon contact avec un stagiaire tout aussi féru et amoureux de cinéma. Nos têtes bouillonnaient de projets. Jean accepta de nous rencontrer tous les deux. Il écouta avec intérêt nos idées. Je dois avouer que j'étais, également, très fier de faire connaître à cet ami un réalisateur de ma connaissance, son parcours, son univers. L'entretien se passa très bien mais une fois quitté l'appartement je remarquai au visage du camarade qu'il n'étais pas aussi enchanté que moi. Il se mit à critiquer son cinéma, dont il n'avait vu aucun film, et me dit qu'il était has-been. Cela me déçu beaucoup et décidai de faire bande à part. J'opté de continuer seul mes projets personnels sous l'aile de Jean Rollin et de l'aider pour ses propres productions avec mes peu de moyens et contacts. Cela ne m'empêcha pas de tourner deux films avec ce camarade mais ceci est une autre histoire sans intérêt.
 
Ceci pour expliquer que l'état d'esprit de ce collègue est symptomatique de la pensée petite bourgeoise, mesquine, méchante, n'ayons pas peur des mots, qui régnait et règne encore à l'égart d'un cinéma autre, différent. Je pourrais rapporter de nombreuses anecdotes de Raphaël Delpard. Je ne l'ai jamais rencontré mais pendant de nombreux mois, pour un projet de festival de cinéma du film Fantastique Français, que je tentais de monter, il me raconta, au téléphone, pendant des heures son parcours parfois heureux mais aussi rempli de bassesse, de mesquinerie, d'escroquerie.
 
Je peux comprendre que l'on n'apprécie peu où pas l'oeuvre d'un cinéaste, d'un écrivain, d'un peintre mais pourquoi toujours adopter ce ton moqueur, ironique et mesquin qui me semble, hélas, une spécialité Française.
 
Cette parenthèse pour parler des sites, des blogs et autres journalistes qui adoptent un ton hypocrite, bas, pour parler d'un certains cinéma de genre. Je pense (en particulier) à François Forestier et ses livres « 101 Nanars- une anthologie du cinéma affligeant (mais hilarant) et « Le retour des 101 Nanars- une anthologie du cinéma navrant (mais désopilant). Tout l'état d'esprit se trouve dans les titres de ces ouvrages. Monsieur Forestier surfe sur le plaisir et la honte comme s'il n'osait pas assumer sa passion. Un peu comme autrefois l'adolescent se sentant coupable de se masturber et de subir les foudres de l'autorité religieuse. Cette autorité de Monsieur Forestier étant représentée par la critique intello bien pensante, dite de gauche mais qui a beaucoup de ressemblance avec l'hypocrisie religieuse et jésuite d' il y a bien longtemps. Alors Monsieur Forestier louvoie. Mais depuis son article nécrologique sur Bud Spencer on connait son véritable visage. Celui d'un commerçant, malhonnête, sans état d'âme, tirant profit d'un cinéma qu'il exècre. Je prèfère un critique qui s'exprime clairement, voire durement même si l'on ne partage pas son opinion.
 
Dans le même ordre d'esprit, mais qui me fait encore plus mal ( car Jean a accepté d'être interviewé par cette équipe ) , « Nanarland » le site des mauvais films sympathiques. Tout est dit dans cette appellation. Je déteste cet entre-deux. On aime où on aime pas, c'est bon où pas bon. Certes, un film peut ne pas être parfait, estimer qu'il est brouillon dans certains aspect mais dans ces conditions il faut s'expliquer, analyser, argumenter. Dans ces articles nous sommes constamment dans la moquerie, le dédain. Pourquoi passer son temps à parler de choses que l'on aime pas, que l'on trouve ridicules, absurdes. Mais ce qui est incohérent pour une personne ne l'est pas nécessairement pour une autre. Hitchcock c'est souvent expliqué sur la logique de l'invraisemblable . Bref, tout simplement que la fiction dépasse bien souvent la réalité. Ce n'est pas notre monde actuel qui nous contredira.
 
On a souvent reproché aux acteurs de Jean Rollin de mal jouer. C'est un point de vue. Mais les acteurs (souvent amateurs) des films de Robert Bresson et Bruno Dumont sont-ils bons ? Jean-Pierre Léaud est-il un grand comédien ? Leur jeu me gêne aussi parfois. Puis le miracle opère...où pas.
 
Revenons sur la vraisemblance. On c'est souvent moqué de Jean Rollin pour le grotesque de certaines de ses séquences. Je pense, en particulier, à, si je ne me trompe pas, « Requiem pour un vampire » où l'on voit une des actrices s'allonger à plat ventre sur le sol et ramper jusqu'à une fosse où se trouve sa camarade. Beaucoup de critiques se sont gaussés de cette scène. Jean Rollin a expliqué qu'il avait voulu exprimer la sensation de vertige. Qu'elle idée géniale et évidente pour moi qui souffre de vertige.
 
Alors, Messieurs les spécialistes, un peu de courage et de travail. Les films qui ne me plaisent pas, je n'en parlent pas.,C'est une bien grosse perte de temps. Je préfère l'utiliser pour défendre les films que j'aime, m'étonne, m'interpèle où m'intrigue (positivement où pas). Mais un film qui vous questionne est déjà une belle victoire de la part des auteurs. Le verbe aimer se conjugue de différente façon. Mais il est vrai qu'il ( vous ) est bien plus facile de critiquer négativement, détruire, casser que d'écrire des articles constructifs, interrogatifs, portant à la réflexion et à la liberté et intelligence du lecteur.
L'objectif de cet article est une occasion de tirer un petit coup de gueule et d'exprimer ma déception, ma tristesse sur les critiques, les historiens du cinéma mais aussi les bloggueurs, fanzineux et tout utilisateur des réseaux sociaux ( professionnels où pas ) exprimant leur passion sur le cinéma populaire d'antan et plus particulièrement le Fantastique Français.
 
L'anecdote que je vais te conter est symptomatique de l'état d'esprit malhonnête, fermé, de ces individus…
 
En 1989, je me suis inscrit à une école de cinéma par correspondance section « Scénario ». Il y avait 9 mois de cours finalisé par un stage pratique de deux semaines dans les studios de TF1.
 
Ci-dessous quelques éléments partagés par Ronan et qui renvoie vers les pages du site…
J'ai reproduis ici, dans l'intégralité ces correspondances épistolières qui révèlent en filigrane le souvenir de
Jean Rollin  à travers  les échanges de Pierre Dubois et Ronan Bourgeat aka Valérian Dubois.
Souvenirs oh combien précieux, témoignage, des pérégrinations,  aléas de  la vie d'artiste et dans une certaine mesure de bohème de Jean Rollin à travers ceux qui l'aimaient bien et qui appréciaient son œuvre.
Walpurgis ou La nuit de Walpurgis est un scénario original de Jean Rollin écrit en 2005.
Nous étions sur plusieurs projets tant cinéma  [ La nuit transfigurée devenue depuis La nuit des horloges], que livres [Rien n'est vrai… sorti début 2005, Les voleuses de foudre, Déraison…].
 
Ce projet ne vit malheureusement pas le jour faute de moyens financiers…
Je ne reproduis pas le texte de ce merveilleux scénario pour des questions de droits d'auteur.
J'évoque dans le site  ce projet.
Mais pourquoi ce dossier posé, oublié dans cette librairie ? Ça me travaille !
Quelques semaines plus tard, je reçois une lettre de Jean, où il me dit avoir rencontré Brigitte Lahaie et qu'elle serait intéressée par le rôle. Tout cela est conté dans nos lettres. Inutile que j'y revienne. Véronique, tu n'hésites pas à couper si je me répète. Je te fais confiance.
Olivia Brunaux
© Photo droits réservés®
Lors d'une autre de nos discussions j'évoquais avec Jean Rollin un critique que j'appréciais beaucoup et qui était un admirateur de son travail et qui surtout comprenait son univers.
 
Je veux parler de Jean-Marie Sabatier. Je lui demandais si il le connaissait et ce qu'il devenait. Nous étions en 1989 et j'avais totalement perdu sa trace dans les revues spécialisées.
 
Je fus très surpris de l'attitude et de la timidité de Jean Rollin comme s'il était étonné que l'on puisse autant admirer son univers et ses ambitions. Il connaissait ses articles. Je ne me souviens plus si il le connaissait personnellement mais Jean aussi avait perdu sa trace.
 
Je ne sais pas, Véronique, si tu le connais. J'enfonce, peut-être des portes ouvertes et tu connais probablement le document que je vais te soumettre.
 
Jean-Marie Sabatier avait écrit en 1973 un ouvrage intitulé « Les Classiques du Cinéma Fantastique ». Il s'agit d'un dictionnaire réunissant les cinéastes et acteurs du genre : Roger Corman, Albert Lewin, Byron Haskin, Boris Karloff, Christopher Lee, etc...
 
Je t'envoie la page 330 où Jean Rollin trône à coté de Georges A. Romero à la page 331.
 
En bonus, les documents publicitaires de divers films de Jean que j'avais acheté à la boutique de Norbert Moutier.
Olivia Brunaux
© Photo droits réservés®
C'est avec un plaisir immense que je découvre ces souvenirs conférant au site dédié à Jean Rollin, une âme vivante… Je ne supprime rien de ces évocations…
Je me permets simplement d'ajouter aux souvenirs de Ronan, les liens pointants vers des articles traitant du sujet de Marie Tromel dite Marion du Faouët…
Je dois avouer, mais je n'ai jamais oser le dire à Jean, que je n'étais pas enthousiaste. Marion, ce n'était pas Brigitte. C'était Olivia !
 
Le fait que Brigitte Lahaie soit intéressée par le rôle mérite quelques explications. Jean-Pierre Imbrohoris avait assisté Brigitte pour son livre autobiographique « Moi, la scandaleuse ». Il se fait que cet auteur avait écrit un livre, très romancé mais intéressant, sur Marion. Il en écrira une suite qui s'intitulera, si je ne dis pas de bêtises « Marion la corsaire ». Cela n'a plus rien à voir avec le personnage réel. Il tente d'en faire visiblement un personnage récurrent. L'idée n'est pas bête. Voilà pourquoi Brigitte Lahaie connaît le personnage et s'en entiche. Jean Rollin me communique l'adresse de la comédienne. Je lui écrit  ma vision des choses, du projet. Elle me réponds fort gentiment mais ne veut plus s'engager dans des projets flous avec des inconnus. Elle s'est faite flouer trop souvent.
 
Je comprends son état d'esprit d'autant plus que je ne suis pas un professionnel. Le projet n'est qu'à son début. Tu n'es pas obligée de mettre cela mais je pense qu'elle était plus intéressée par le livre de Jean-Pierre Imbrohoris et peut-être avait-il un projet cinématographique plus abouti.
 
C'est pour cette raison que je tente de rattraper le coup avec Pierre Dubois pour un faire une BD. Qui ne verras jamais le jour. Je suis de près également si une production se prépare avec Brigitte Lahaie. Rien ne verra le jour non plus. Quelques années plus tard un télé-film produit par France 2 et réalisé par Michel Favart sera diffusé en 1997. Carole Richert, excellente et belle actrice personnifie avec talent Marion.
Mais pour moi cela restera toujours Olivia Brunaux ! �� 
Puis, en 1981, ce fût le choc, en découvrant dans « Serie Noire », produite par Pierre Grimblat, Olivia Brunaux dans « La lune d'Omaha ». Fougueuse, riant aux éclats, courant nue sur la plage, ses cheveux de feu collés sur le visage, je sus que c'était ma Marion.
 
Je me revois assis, face à Jean Rollin, un verre de Whisky à la main lui  demandant : « Vous connaissez Olivia Brunaux ? » Certes, il s'était écoulé 8 ans, mais elle était encore le personnage, étant très jeune dans ce téléfilm. Il me répond oui mais me demande, avec logique, un script, quelque chose de plus étoffée. D'où ce premier projet avec Jean Rollin. J'étais aux anges. Je me mets au travail.
Me vient soudainement à l'esprit l'histoire vraie de Marion du Faouët, femme brigand, sorte de Mandrin où Cartouche au féminin, qui semait la terreur avec sa bande dans les sombres forêts Bretonnes.
 
Je connaissais cette histoire par ma mère, que sa mère, elle même lui contait. Marion était utilisée, alors, comme une sorte d'ogre épouvantable qui viendrait enlever les enfants pas sages. Tu imagines, Véronique, que mes soeurs et moi  étions épouvantés de la rencontrer au fond de notre immense jardin où sous notre lit.
 
Ce personnage n'a jamais cessé de me hanter.
Ayant déjà l'ambition de faire du cinéma, je me disais « lorsque je serai grand, je ferai un film sur Marion ».
 
J'avais cumulé au cours des années de nombreux livres et documentation sur la véritable histoire de Marie Tromel, surnommée « Marion ». Cette jolie rousse, sauvage, libertine m'accompagnait dans mes promenades, mes écrits, se superposait sur certains visages d'actrices, mais sans véritable vraisemblance.
Dans les conversations avec Jean Rollin que je  relate sur le site, je parle d'un synopsis intitulé « Les brigands du Faouët ». Je souhaiterais y revenir car d'autres souvenirs ont curieusement émergés après coup.
 
Pourquoi en étais-je arrivé à parler et surtout à lui soumettre ce bref récit.
Je suppose que cela fait suite à notre dialogue sur son roman « Les demoiselles de l'étrange » et toute sa partie qui se déroule à Elven.
 
Comme je le dis dans les précédents commentaires, je parle à Jean des contacts que j'ai avec Pierre Dubois et France 3 Ouest, qui s'appelait, à l'époque, tout simplement France 3 Bretagne, me semble-t-il.
 
Me vient l'idée d'une coproduction possible avec cette chaîne et soumets à Jean les coordonnées de Pierre Dubois, etc...
 
Puis nous nous mettons à parler du légendaire Breton.
D'autres souvenirs passionnants que Ronan a bien voulu partager avec moi…
Pendant de longues années je fûs le client d'une librairie merveilleuse : « L'imaginaire ».
C'était la plus ancienne librairie de la ville de Lorient. Une bonne cinquantaine d'années d'existence, je pense. Elle a fermé, il y a un an, comme de nombreuse librairies en France.
Comme chacun sait l'édition est en crise et les gens lisent moins.
C'est stupéfiant ! J'ai le souvenir d'avoir rencontré et bu un verre à Rennes (le « Sherlock », je crois ) en compagnie de Pierre, avec sa fille.
 
Elle était habillée comme une petite fée. Un grand chapeau. Je ne pouvais la reconnaître sur la photo et je ne l'ai croisé qu'une seule fois, lors de ce moment.
 
Je ne me souviens plus de la date. 1991/92... ?.
Je croyais que son véritable prénom était Mélusine.
Il me semble que Pierre l'appelait de cette façon.
 
Merci, Véronique, pour toute ces explications.
Une partie de l'enquête est élucidée.
Ce souvenir de Ronan est étonnant…
 
Ronan m'a fait suivre ces documents qui lui ont été remis par  la librairie L'imaginaire de Lorient, en Bretagne, pensant qu'ils lui appartenaient….
 
Il s'agit d'une copie des articles écrits par Norbert Moutier consacré à Jean Rollin auteur dans deux Monster Bis.
 
Ces articles, tirés de mes exemplaires collector de Monster Bis sont visible sur la page
Hommage à Jean Rollin par Norbert Moutier .
Ci-dessus, Jean Rollin au Salon du Livre 2000 en compagnie de la mystérieuse Mélanie D, dont l'identité intrigue Ronan.
 
Mélanie D. est l'auteure du dessin figurant en première page de l'article Jean Rollin, auteur  paru dans Monster Bis et est
la fille de Pierre Dubois.
J'allais régulièrement commander des ouvrages difficilement trouvables dans d'autres établissements. J'ai constitué ainsi ma collection de mes auteurs préférés: Jack Kerouac, Emmanuel Bove, Robert Walser, Philip K. Dick, Marie-Laure Dagoit et bien entendu Jean Rollin.
 
Un jour, lors d'une de mes visites, les vendeuses, me remirent un dossier consacré à Jean Rollin, persuadés qu'il m'appartenait. Je leur fît part de leur méprise. Que faisait ce dossier à "L'imaginaire" ? Oublié par une cliente ? Pourquoi ne fût-il jamais réclamé ? Une dédicace figure sur la première page de ce document. Cette personne se prénomme Mélanie D. et aurait rencontré Jean Rollin ? Cette dédicace lui est-elle adressée ? Où est-ce un fantasme, une dédicace « imaginaire » pour donner forme à un rêve de rencontre n'ayant jamais eu lieu ?
 
Les vendeuses insistèrent, connaissant mon intérêt pour les livres de Jean Rollin, que je le récupère, personne ne l'ayant réclamé. Et pourquoi, si l'on en croit la date de la dédicace «17/08/89» ce document est oublié vers 2001/2002, je ne sais plus. Un peu avant, un peu plus tard...
 
Bien entendu, si cette personne vient à découvrir ce dossier sur le site je le tiens à sa disposition.
Cette jolie lettre évoque les soucis de santé de mon ami Jean Rollin en 2007.
 
En effet, en octobre de cette même année, Jean a été victime d'un souci cardiaque et à du subir un triple pontages coronariens et un mois plus tard, il était victime d'un AVC sylvien.
 
Fragilisé, Jean a surmonté bien des vicissitudes de santé.
 
Une greffe du rein après 8 ans de dialyse épuisante en octobre 2000.
 
Jean Rollin avait beaucoup d'admiration de la part de son entourage et de son équipe pour son courage face aux difficultés que suscitait son état de santé.
 
Nous travaillions en fonction des dialyses et c'était moi qui l'emmenait le plus souvent, il préférait, ce que je comprends, pour ma part, cela ne me dérangeait pas, et j'allais aussi le chercher fréquemment pour le raccompagner à son domicile lorsqu'il ne voulait pas attendre l'ambulance qui le ramenait parfois fort tard aux alentours de minuit… 
 
Ces 8 ans de dialyse ont entre autre fragilisé son cœur. Jean souffrait d'hypertension artérielle depuis des années…
 
J'évoque ailleurs sur ce site quelques anecdotes de cette période de dialyse… Également racontée par Jean dans ses mémoires intitulées…
 
MoteurCoupez !
Dans le salon de Jean, l'on pouvait voir ces affiches de film.
Toutes n'y étaient pas exposées, faute de place…
Je place ci-dessous la petite vidéo émouvante faite par Lucas Balbo et Merrill Aldighieri, que l'on peut voir ailleurs sur le site  sur la page Hommage à Jean Rollin par  Lucas Balbo et Merrill Aldighieri.
D'autres vidéos sont visibles sur ce site, celle-ci montre l'environnement fantastique du salon de
Jean Rollin.
Un bel hommage qui révèle une autre facette de mon ami
 
Jean-Michel  Rollin Roth le Gentil, cinéaste-écrivain
Jean Rollin avait depuis longtemps le projet de se servir de l'ancien théâtre du Grand-Guignol qu'il avait connu des années auparavant dans son décor d'origine.
 
Pour ma part, je ne connaissais pas ce théâtre, semble-t-il étonnant.
Jean avait le projet d'écrire sur ce théâtre et sond décor, il me semble d'ailleurs qu'il l'évoque quelque peu dans son livre MoteurCoupez ! Il avait par ailleurs acheté quelque photographies tirées d'œuvres théâtrales jouées dans ce théâtre.
 
Cet ancien théâtre a été repris par une association de sourds et malentendants.
L'ancien théâtre du Grand-Guignol a été l'un des décors employé pour le dernier film de Jean Rollin :
 
Le masque de la Méduse
Non, loin s'en faut d'être une encyclopédie vivante de l'œuvre de Jean Rollin. J'ai simplement eu le bonheur de partager 20 ans de complicité, d'amitié, de travail aussi, aux côtés de cet homme gentil et généreux au talent immense et bien peu reconnu par ses pairs, du monde du cinéma, ce qui est fort dommage.
 
L'ancien théâtre du Grand-Guignol a été le décor pour le dernier film de Jean Rollin ; Le masque de la Méduse.
Tout comme Jean le faisait, je fait appel à mes souvenirs…
 
J'aimais beaucoup les écrits de Jean, son imaginaire qu'il puisait dans ses souvenirs d'enfance et d'adolescent et qu'il a su partager avec moi.
Petite info sur un projet de Jean Rollin dans l'ex-théâtre « Grand-guignol ».
J'ignore tout de ce projet. Véronique, véritable encyclopédie vivante de l'oeuvre de Jean Rollin, vous devez en savoir bien plus.
Ce courrier de Pierre m'informe de la réception de mon film « Les demoiselles des prés mouillés » et sa satisfaction à l'avoir visionné.
 
Il me parle de son plaisir a avoir vu le dernier Rollin de l'époque «La fiancée de Dracula » dont il m'annonçait le tournage dans la précédente lettre.
 
Je ne découvrirai ce film, hélas, que bien tardivement, à la télévision sur canal +, je crois.
Il fait référence aussi à un projet de Jean, intitulé « Walpurgis ».
Est-ce un projet inabouti où a-t-il changé de titre ?
Curieusement, j'échangeais plus avec Pierre, sur les livres de Jean Rollin. Je n'osais pas en discuter avec lui. Je ne sais pourquoi. Mis à part, bien entendu, de « Les demoiselles de l'étrange » qui auraient fait un merveilleux film.
 
Cette lettre ( du 23/09/2008 ? J'ai bien souvent inversé les lettres dans les enveloppes !!! ) donne surtout des nouvelles de Pierre, ses pérégrinations à Londres, promotion de son dernier album BD.
Juste une petite ligne donnant des nouvelles de Jean…
Cette lettre s'attèle avant tout sur l'état de santé de Jean Rollin qui fût bien précaire en 2008.
Pierre revient une nouvelle fois sur le « dernier » Rollin qu'il adore.
Il s'agit, j'imagine, de « La fiancée de Dracula ».
Cette lettre est très belle et émouvante.
Ci-dessous, les correspondances épistolières de Pierre Dubois et de Ronan Bourgeat.
Ronan a eu la gentillesse de me transmettre ces souvenirs précieux.
 
Cette lettre date de 1999, car Pierre Dubois évoque le tournage du film La fiancée de Dracula qui a eu lieu en septembre~octobre 1999, le film quant à lui, est sorti le 14 août 2002…
J'aime beaucoup cette lettre.
J'apprends par Pierre, des nouvelles de la santé de Jean Rollin ainsi que la consécration d'un de ses projets.
 
Je présume qu'il s'agit de « La fiancée de Dracula ».
S'y mêlent des projets que j'avais à l'époque, toujours sous l'ombre protectrice de Jean Rollin.
Cliquer pour démarrer la vidéo
J'avais envoyé une copie à Jean et il m'avait envoyé le gentil mot que je vous ai déjà soumis et que vous avez mis gentiment sur le site.
Ronan Bourgeat
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