[1] Exemple : Paul Chauvet à propos de Requiem pour un vampire dans Le Figaro du 12 avril 1972, « Jusqu’où l’on peut aller trop loin » : « (...) On peut voir une chose dite d’épouvante (...) au sujet de laquelle on se demande comment un scénario si désespérément stupide, un film si gauchement bâclé, dans lequel interviennent deux enfants comédiennes si dépourvues d’expérience, ont pu recevoir l’agrément de quelque « professionnel » que ce soit. »
[2] Cathal Tohill et Pete Tombs, Immoral Tales, sex & horror Cinema in Europe 1956-1984, Titan Books Ltd, 1995.
[3] Douces pénétrations en 1975, La Comtesse Ixe, Amours collectives (film co-réalisé avec J.P Bouyxou), et Apothéose porno en 1976, Les trois trous et La ruée vers l’orgasme en 1978, etc.
[4] Christian-Marc Bosseno et Yannick Déhée (dir.), Dictionnaire du cinéma populaire des origines à nos jours, Paris, Nouveau Monde, 2004 [Entrée « Jean Rollin »].
[5] Pascal Françaix, Jean Rollin, cinéaste écrivain, Paris, Editions Films ABC, 2002, p. 11.
[6] Les trois autres aspects étant : « la contamination du réel par le rêve », « le voyage dans le temps » et « le dédoublement ».
[7] Entretien avec Jean Rollin réalisé par le magazine électronique Objectif cinéma du 29 mars 2002, p. 1 : « [...] Sur mon premier film, Le Viol du Vampire, de manière tout à fait inconsciente, j’ai filmé la même chose que ce que j’avais vu enfant : un duel entre deux femmes à la lueur des torches. Plusieurs années plus tard, je me souvins du film de Gance, et je me suis alors dit à moi-même : « mais j’ai déjà fait ça » ! [...] Le Viol du Vampire est découpé comme un sérial, en deux parties, avec beaucoup de « cliffhangers », dans l’esprit de la « Republic », qui provoquait un rebondissement toutes les dix minutes. »
[8] Entretien avec Jean Rollin réalisé par Isabelle Marinone, le 22 juin 2004, in « Anarchisme et Cinéma : Panoramique sur une histoire du 7ème art français virée au noir », Thèse de Doctorat. Paris I Panthéon Sorbonne, 2004.
[9] Jean-Pierre Putters, « Les deux orphelines vampires, Interview de Jean Rollin », Mad Movies n°107, 2000, p. 34.
[10] Pascal Françaix, Jean Rollin, cinéaste écrivain, op.cit, p. 138.
[11] Entretien avec Jean Rollin réalisé par Isabelle Marinone, le 22 juin 2004, Op.cit
[12] Jean Arrouye, « Rapsodie Ropsienne » in Eros et fantastique, CERLI, Presses de l'Université de Provence, 1990, p. 93-96.
[13] Jean Rollin, « Aujourd’hui Gaston Leroux », in Fantastique n° 23-24, 1970-1971.
[14] Roger Caillois, Au cœur du fantastique, Paris, Gallimard, 1965, p.22.
[15] Guy de Maupassant, « Le Fantastique », in Le Gaulois, 7 octobre 1883.
[16] La sorcière (1887), La jeune Vampire (1920), L’Assassin surnaturel (1924)
[17] Fantômes et fantoches (1905)
[18] La guerre des Vampires (1909)
[19] La double vie de Théophraste Longuet (de 1903 à 1924), La poupée sanglante (1923)
[20] Fumées d’Opium (1904), Contes d’outre et d’autres mondes (1921)
[21] Christian-Marc Bosseno et Yannick Dehée (dir.), Dictionnaire du cinéma populaire des origines à nos jours, op.cit.
[22] Jean Rollin, Les dialogues sans fin : précédés de quelques souvenirs sur Georges Bataille, Maurice Blanchot et Michel Fardoulis-Lagrange, Paris, La Mirandole, 1997, p. 11 et 12.
[23] Georges Bataille, Œuvres complètes, Tome 5, Paris, Gallimard, 1988, p. 515 et 524.
[24] Jean Rollin, Les dialogues sans fin, Ibidem, p. 29 : « [...] Maurice Blanchot était pour moi, « la petite écriture ». Quand arrivait une lettre avec ces signes difficilement lisibles, j’étais content car je savais avec quelle anxiété ma mère les attendait. Nous étions isolés à Villard-de- Lans, et elle s’enfermait pour les lire ou y répondre. Cette correspondance, plusieurs centaines de lettres, dura jusqu’à la mort de ma mère. Sur sa table se trouvait le début de sa dernière lettre, inachevée, dont l’unique ligne était la preuve d’une relation par-delà les mots et le temps : « Je pense à vous chaque jour ». »
[25] Entretien avec Jean Rollin réalisé par Isabelle Marinone, op.cit.
[26] Pascal Françaix, Jean Rollin, cinéaste écrivain, op.cit, p. 22 (citation de Jean Rollin) :
« Partir de ce qui n’est pas donné, partir d’autre chose que du monde tangible et immuable que nous avons sous les yeux, quitter le domaine de la vision de ce qui existe pour élaborer des systèmes ou des pensées à partir de la pensée seule de l’homme, voilà le fantastique ».
[27] Jean Rollin, Les deux orphelines vampires, Paris, Editions ABC, 2001.
[28] Pierre Kropotkine, La morale anarchiste, Paris, Editions de l’Aube, 2006 : « [...] si tu
sens en toi la force de la jeunesse, si tu veux vivre, si tu veux jouir de la vie entière, pleine, débordante – c’est-à-dire connaître la plus grande jouissance qu’un être vivant puisse désirer -, sois fort, sois grand, sois énergique dans tout ce que tu feras. Sème la vie autour de toi [...] ; révolte-toi contre l’iniquité, le mensonge et l’injustice. Lutte ! [...] Lutte pour permettre à tous de vivre cette vie riche et débordante, et sois sûr que tu retrouveras dans cette lutte des joies si grandes que tu n’en trouverais pas de pareilles dans aucune autre activité ».
[29] Entretien avec Jean Rollin réalisé par Isabelle Marinone, op.cit.
[30] Louis Vax, L’art et la littérature fantastiques, Paris, PUF, 1974.
[31] Jean-Pierre Putters, « Les deux orphelines vampires, Interview de Jean Rollin », op.cit,
p. 34.
[32] Ibidem : « Mes premiers films ont été démolis par la critique, y compris les fans de fantastique, le magazine Midi-Minuit ... Ils ne correspondaient pas à l’archétype des traditionnels de l’époque. Aujourd’hui les choses évoluent. La jeune génération découvre mes films, qu’elle situe entre cinéma commercial et cinéma d’auteur. La tendance s’inverse, d’ailleurs, pour Les deux orphelines vampires, je n’ai jamais eu autant de presse, et cela dans le monde entier. »
[33] Entretien avec Jean Rollin réalisé par Isabelle Marinone, op.cit : « Quant à Lemaître, j’ai trouvé un jour amusant de le faire jouer, alors qu’il n’est absolument pas acteur, et qu’il a une diction totalement fausse. »
[34] John Locke, Essai philosophique concernant l’entendement humain, Paris, Vrin, 1972.
[35] Jean Rollin, La petite fille au cerceau, Paris, Editions Rafaël de Surtis, 2001, p.8
[36] Jean Rollin, Moteur Coupez ! Mémoires D'un Cinéaste Singulier, Paris, Editions e/dite, 2008, p. 18.