Ci-dessus, le sphinx que Serge Rollin, n'aime pas. Cette statue vient de Rome en Italie.
Nous étions partis Jean Rollin, Lionel Walmman et moi en Italie en janvier 1996, pour faire le gonflage du film Les deux orphelines vampires en 35, cela coûtait beaucoup moins cher de faire le gonflage en 35 dans un laboratoire italien. Aussi, c'est Lionel qui parti à Rome avant nous autres qui avait organisé les contacts et qui nous servait de traducteur.
Là aussi, nous avons passé quelques jours très agréables en Italie.
Je me souviens que dans le train Palatino qui nous menait en Italie, Jean avait caché le cash de l'argent qui servirait à payer le laboratoire italien dans son calbute.
Au cours de nos pérégrinations, à Rome, Lionel qui avait loué une voiture, passe devant un statuaire, un marchand de statues.
Jean demande à lionel de s'arrêter. Nous descendîmes de voiture. Nous pensions très sincèrement,
Lionel et moi, que Jean souhaitait faire un simple repérage…
Non, il avait flashé sur une statue ; le sphinx. Ce que Jean n'avait pas pris en considération, c'était le poids de cette statue.
Il y avait les sept copies 35 a rapatrier en France par avion, alors avec le sphinx en plus… Le prix du fret n'était pas le même.
Lionel qui traduisait pour nous en italien devait ce charger aussi de cette demande.
Bien sûr, le fret de l'aeroport n'était pas d'accord au début, ce n'était pas prévu dans les accords, car les copies devaient par la suite être livrées au Stock Subradis à Gennevilliers où les films de Jean étaient entreposés.
Mais il n'était pas prévu de faire en plus une livraison à domicile chez Jean de la statue.
Finalement, Jean obtient à ce que la statue soit prise en charge au fret de l'aéroport jusqu'à l'aéroport de Charles-de-Gaulle.
C'est après que nous avons dû nous débrouiller avec la statue pour la rapatrier au domicile de Jean.
Nous avons donc pris rendez-vous à notre retour en France pour récupérer cette satanée statue, et y sommes allé avec ma voiture…
Arrivés au fret de l'aéroport Charles-de-Gaulle, grand moment de solitude, j'avais pris un petit diable, parce que ni Jean et encore moins moi ne pouvions porter ce truc. les gars du fret ont chargé la statue dans ma voiture à l'arrache…
C'est-à-dire, en laissant tomber la statue dans mon coffre de voiture…