Cette statue plus grande que le sphinx avait aussi le poids de deux ânes morts. J'ai donc demandé à
La cinémathèque de Toulouse s'ils voulaient bien prendre aussi cet élément de décor-là, ils étaient d'accord, et sont venus avec un diable prendre les éléments destinés au Fonds Jean Rollin.
Une chance que Jean Rollin ne nous a pas demandé de ramener chez lui, la statue qui joue dans le film
La nuit des horloges.
Je ne vois pas comment nous aurions pu faire…
C'est le poids d'un troupeau d'ânes morts… lol.
Pour amener cette statue, sur le lieu du décor au
Parc du Renou à Limoges, nous avons loué un camion.
C'est d'ailleurs Jean Depelley qui l'a récupérée et l'a placée dans son parc paysager à son domicile, il a lui aussi, galéré pour le transport de cette statue.
Cette statue pesait le poids d'un âne mort, c'est le moins que l'on puisse dire, à tel point que cet objet pour le remonter chez Jean et le placer sur le cube de son salon a été une épreuve pour Jean et moi, car nous n'étions que tous les deux pour placer ce truc. Mais le plus embêtant, c'est que le dépôt violent dans le coffre de ma vieille voiture à cassé les amortisseurs, c'est comme ça que j'ai dû acheter une nouvelle voiture en 1996…
Après la disparition de Jean Rollin, la première chose que Simone et Serge Rollin m'ont dite, était de trouver une solution pour ces statues qui ornaient l'intérieur du salon de Jean ne soient plus là. Car il y avait aussi la statue pleureuse que l'on voit dans le film
Le masque de la Méduse.
Pour donner une idée de la  taille de la statue, voici une photo ci-contre de Sandrine Thoquet la nièce de Jean Rollin que j'ai faite qui a servie pour le projet d'une couverture de livre, dont le titre est La statue de chair paru aux éditions Sortilèges Belles Lettres, Paris.
Ci-dessus, le sphinx que Serge Rollin, n'aime pas.  Cette statue vient de Rome en Italie.
Nous étions partis Jean Rollin, Lionel Walmman et moi en Italie en janvier 1996, pour faire le gonflage du film Les deux orphelines vampires en 35, cela coûtait beaucoup moins cher de faire le gonflage en 35 dans un laboratoire italien. Aussi, c'est Lionel qui parti à Rome avant nous autres qui avait  organisé les contacts et qui nous servait de traducteur.
Là aussi, nous avons passé quelques jours très agréables en Italie.
Je me souviens que dans le train Palatino qui nous menait en Italie, Jean avait caché le cash de l'argent qui servirait à payer le laboratoire italien dans son calbute.
Au cours de nos pérégrinations,  à Rome, Lionel qui avait loué une voiture, passe devant un statuaire, un marchand de statues.
Jean demande à lionel de s'arrêter. Nous descendîmes de voiture. Nous pensions très sincèrement,
Lionel et moi, que Jean souhaitait faire un simple repérage…
Non, il avait flashé sur une statue ; le sphinx. Ce que Jean n'avait pas pris en considération, c'était le poids de cette statue.
Il y avait les sept copies 35 a rapatrier en France par avion, alors avec le sphinx en plus…  Le prix du fret n'était pas le même.
Lionel qui traduisait pour nous en italien devait ce charger aussi de cette demande.
Bien sûr, le fret de l'aeroport n'était pas d'accord au début, ce n'était pas prévu dans les accords, car les copies devaient par la suite être livrées au Stock Subradis à Gennevilliers où les films de Jean étaient entreposés.
Mais il n'était pas prévu de faire en plus une livraison à domicile chez Jean de la statue.
Finalement,  Jean obtient à ce que la statue soit prise en charge au fret de l'aéroport jusqu'à l'aéroport de Charles-de-Gaulle.
C'est après que nous avons dû nous débrouiller avec la statue pour la rapatrier au domicile de Jean.
Nous avons donc pris rendez-vous à notre retour en France pour récupérer cette satanée statue, et y sommes allé avec ma voiture…
Arrivés au fret de l'aéroport Charles-de-Gaulle, grand moment de solitude, j'avais pris un petit diable, parce que ni Jean et encore moins moi ne pouvions porter ce truc. les gars du fret ont chargé la statue dans ma voiture à l'arrache…
C'est-à-dire, en laissant tomber la statue dans mon coffre de voiture…
les structures en bois de pin.
Ci-contre à gauche et à droite, ce curieux objet que j'ais toujours vu chez Jean Rollin a été acquis par
Daniel Gouyette, qui a aussi acheté une pipe, celle de
La rose de fer.
Cette statue en métal de bronze fort lourde représentant Europe enlevée par Zeus transformé en taureau, est au
Fonds Jean Rollin à la Cinémathèque de Toulouse.
 
Simone Rollin, ne voulait plus voire cet objet qu'elle n'aimait pas. Alors cet objet est parti rejoindre le sphinx que
Serge Rollin n'aimait pas non plus, à ceci près que Serge souhaite récupérer le taureau… lol.
Divers éléments qui étaient présentés aux ventes privées
La plupart de ces objets présentés lors de ventes privées 2011 et 2012, ont été vendus.
Pour les restants, ils font partie de la collection personnelle de la famille de Jean Rollin.
Ci-dessous, détail sur les objets. Le petit carrousel que j'avais offert à Jean et qui est revenu chez moi.
Je lui avais offert ce carrousel parce que Jean en évoquait dans son livre Rien n'est vrai ou paramnésie du réel.
Je l'avais trouvé chez un exposant itinérant, et ce qui m'avait plu dans ce modèle est qu'il a une licorne et deux chevaux, je n'en ai pas vu d'autres comme celui-la. Deux petites horloges ossements dont je possède les doubles dans mon bureau.
Ci-dessous, les têtes de poupées que l'on voit dans le film La nuit des horloges et aussi dans le film Le masque de la Méduse.
Les petites fées dont j'ai les autres exemplaires offerts par Jean dans mon bureau et ce gros galet aux formes étranges provenant de la plage Pourville -les-Dieppes.
Ci-dessus, une partie des objets composant l'univers de Jean Rollin. Les lampes à pétrole qui jouent dans le film
La nuit des horloges.
La poupée dans son cercueil, qui vient d'Angleterre et dont j'ai le second modèle dans mon bureau.
Des boîtes à tabac, Jean était un ancien fumeur de pipes dans le passé et en possédait par ailleurs
une collection impressionnante.
L'on peut distinguer sur la photo le cendrier Sanctus acquis lors du Festival Fantastic'Art à Gerardmer en janvier 1997.
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Certificat d'authenticité des objets et livres acquis lors de la vente privée organisée au domicile de Jean Rollin
les 24 et 25 février 2012 et signé par son fils, Serge Rollin.
Ci-dessus, mon certificat avec une chute du film Les raisins de la mort que Serge m'a établi lors de l'acquisition de quelques souvenirs de  l'univers du cinéaste disparu qui complètent ma collection personnelle.
Les acheteurs ayant été présents lors de ces ventes privées 2011 et 2012 ont  également un certificat.
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Lampe à pétrole tempête.
Ici, Morgan Buquen se retrouve plongée dans l'obscurité seule, dans une entreprise à la merci d'une mystérieuse tueuse…
(acquis par Thomas Blangille, Belgique)
Film Killing car, la voiture rouge sang de Jean Rollin 1992.
Les livres de Jean Rollin auteur.
Certains de ces ouvrages sont disponibles auprès des ayant-droits, d'autres peuvent être commandés auprès de la
Librairie Hors-Circuits ou de Movie2000 à Paris.
Les objets de l'univers de Jean Rollin mis en vente lors des ventes privées 2011 et 2012…
Des objets plus ou moins insolites qui ornaient l'intérieur de Jean Rollin et qui  donnaient cet aspect si particulier à son univers.
Jean Rollin était un gothic à sa manière et appréciait les galets aux formes étranges trouvés sur la plage qu'il affectionnait tant ; Pourville-les-Dieppes, en passant par les figurines fairy tales dont certaines venaient d'Angleterre ou d'Ecosse où nous nous étions rendus lors des festivals EuroFest à Londres en 1996 et Dead by down en Ecosse 1999 et 2000.
Ici Jean-Pierre Bouyxou dans le rôle du gardien conteur brandissant le sabre 
afin de trancher la tête de Méduse interprêté par Simone Rollin.
Le sabre asiatique qui joue dans le dernier film de Jean Rollin, Le masque de la Méduse tourné en 2009/2010.
Les scènes ont été tournées dans l'ancien théâtre du Grand-Guignol, Cité Chaptal à Paris en 2009.
La collection de pipes de Jean Rollin
Photos du film Killin Car. Ici Jean Rollin et les tests de plantage de couteau dans les studios Dimson à Paris.
Cette photo a été vue dans plusieurs publications France et étranger.
Couteau qui joue dans le film Killing Car  tourné  par un froid sibérien en novembre 1992.
Hommages à Jean Rollin 
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Jean Rollin, cinéaste-écrivain
03 novembre 1938 - 15 décembre 2010