Jean Rollin au Festival Mauvais Genre Tours 2009

Ci-dessus le livre d'Eric Losfeld et une photo de Jean Rollin faisant le geste et tenant le livre.

La photo n'est pas très bonne car j'ai eu un problème d'objectif, mais c'est un témoignage en quelque sorte, et l'image est amusante.

Je me suis donc lancé dans cette aventure pour voir avec l'outil GoggleSite avec lequel j'ai créé deux petits sites. Et puis, j'ai vu qu'il y avait un intérête de la part des internautes et pour ne pas être limitée par ce petit outil d'approche en matière de création de site internet, et après plusieurs recherches de logiciels simples d'utilisation sans connaître forcément de codes et autres programmation, j'ai trouvé ce logiciel WebAcapela d'Intuisphère simple d'utilisation, et je me suis lancée.

Cela prend du temps de faire un site comme celui-ci, et c'est prenant aussi.

Jean Rollin avait souhaité que je lui fasse un site internet.

Il avait commencé à m'en parler, mais je faisais tellement de chose avec lui, que le temps me manquait pour me consacrer à cela.

Et puis, je ne pouvais pas me douter à cette époque-là que j'en ferais un en sa mémoire.

Je lui avais montré sur internet tous ce qui était disponible le concernant, mais même s'il était flatté, c'était toujours un peu pareil selon ses propos. Je lui expliquais alors que c'était normal, les webmaster font en fonction des éléments dont ils disposent, et que tous ces sites qui lui sont consacrés sont de la part de son public qui l'apprécie vraiment.

Désormais, je comprends mieux sa demande, bien sûr. Nous avons partagé tant de choses pendant 20 ans.

Je suis depuis peu devenue à mon tour webmaster à la demande d'un de ses amis qui m'a fait la même demande, il s'agit de

Jean-Loup Philippe.

Ce geste que Jean fait souvent fait référence à un éditeur et un livre que Jean appréciait particulièrement.

Il s'agit d'Eric Losfeld et de son livre

Endetté comme une mule mais la passion d'éditer

Cette photographie, que j'ai faite de Jean est là aussi un cliché que j'aime bien, parce que non conventionnel. C'était moi qui lui demandais de se lâcher, nous rigolions bien avec ça, car nous ne nous prenions jamais au sérieux. Nous nous faisions souvent remarqués dans ces événementiels, car les autres avaient la plupart du temps de gros coffres avec personnel dédié autour. Pas nous.

Nous n'avions certes pas besoin de tout ce déballage. Au début, Jean était circonspect, lorsque je lui avais dit avoir acheté un petit coffre à pognon. Mais comme c'était moi qui tenais la caisse, je ne pouvais pas me contenter d'enveloppes comme il en utilisait lui-même.

Il s'est vite rangé à mon idée et a reconnu, que c'était-là bien pratique. Je lui remettais ensuite les fonds accompagnés d'une note de la recette journalière. Il me faisait rire quand il me disait qu'il allait pouvoir jouer les jeunes hommes. C'est tout du Jean ça.

le pognon !