Je n'autorise aucune photos de moi pour raisons personnelles, mais l'on peut m'apercevoir faire une apparition dans ce film
La fiancée de Dracula tout comme dans le film Les deux orphelines vampires.
ici avec mon violon personnel, mais je ne fais  que semblant d'y jouer. J'ai eu les deux mains cassées voici quelques années, je me suis pris un mur… à pieds. J'ai été poussée dans des escaliers en colimaçon, et j'ai mis mes mains en avant pour éviter le mur, ce qui m'a brisé les deux mains, jen ai donc perdu la dextérité et je ne pourrais plus jamais  jouer du violon.
Les phrases énigmatiques prononcées par Isabelle (Cyrille Iste) la fiancée de Dracula sont toutes tirées d'œuvres de Gaston Leroux.
Jean Rollin était un spécialiste de cet écrivain du XIXè siècle et a écrit par ailleurs plusieurs articles à son propos notamment :
«Aujourd'hui Gasont Leroux»
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Une chose très curieuse, m'est arrivée sur ce tournage notamment quand nous étions sur le décor du vieux château fort de Blandy-les-Tours à 75 km de Paris en Seine-et-Marne.
Nous tournions les scènes à l'extérieur du château mais aussi à l'intérieur, certaines salles nous ayant été ouvertes pour la régie, et les décors nécessaires, bien sûr.
Et à un certain moment, il y a eu les scènes à tourner de Brigitte Lahaie qui jouait le rôle de la louve. Je faisais donc les photos de plateau de Brigitte Lahaie, comme celles que l'on peut voir ci-dessous, mais curieusement, sur le jeu de photographies prises en intérieur, seule une photo apparait sans fond. J'ai photographié, Brigitte Lahaie devant une porte en bois cloutée, pour ne pas avoir la régie en arrière plan, et je disposais de lumière suffisante puisque les autres photos sont prises au même endroit, et surtout au même moment, mais dans un axe différent, en intérieur.
Je ne disposais pas encore à l'époque d'appareil photo numérique mais un appareil photo 35 Nikon, et il n'y avait pas eu de coupure de courant.
Bien que nous tournions de nuit ambiance nuit italienne (c'est-à-dire vraie nuit), nous avions un système d'éclairage évidemment pour les scènes de nuit.
Donc, nous n'étions pas dans le black out total.
La photographie ci-contre, n'est pas truquée. On a l'impression que je l'ai prise avec flash, ors, je n'emploie jamais de flash en photo de plateau, utilisant de la pellicule en haute sensibilité 1600 ASA.
En comparaison, les autres photos tirées du même jeu de mes négatifs 35.
L'on voit très nettement l'éclairage disponible, mais pas pour la photo de  gauche.
Etrange…
Ci-dessus, Bernard Tramier, le chef maquilleur, assisté par l'ingénieur du son, Olivier Lombroso.
Cela dit, le maquillage est très bien fait, exécuté par Bernard Tramier, notre chef maquilleur sur ce film, mais pas facile à réaliser.
Mais, le mérite en revient surtout à Sandrine Thoquet pour avoir subi cela sans mot dire.
Ci-dessous, Jean Rollin et sa nièce, Sandrine Thoquet, préparant la scène où Sandrinette joue la petite vampire brulée par les rayons du soleil de l'aube. Cette scène s'est tournée sur deux endroits différents.
Les plans sur la proue d'un bateau à quai au port de Pourville-lès-Dieppes, l'Octopus, où Sandrinette est nue, face au soleil en cadre large. Les plans rapprochés, en banlieue pour les scènes raccord de son visage et  brulé.Je me souviens que cela avait été assez éprouvant pour Sandrinette, car il a fallu faire des plans consécutifs  sans trucage vidéo.
Sandrinette avait eu beaucoup de courage quand on sait quel type de maquillage avait été préparé pour son visage et surtout quel type de produit avait été utilisé pour la démaquiller, de l'essence de térébenthine….
Mon travail ne se cantonnait pas à la simple prise de vue de photographies de tournage ou de travail. J'avais en charge aussi la maintenance liée à l'état de santé de Jean, ce qui impliquait une responsabilité importante. Jean étant le producteur et le réalisateur de ses films, tout reposait sur le bon fonctionnement de la coordination du tournage lui-même mais aussi des aléas liés à ces déplacements qu'occasionnaient les séances de dialyses.
 
Il n'y avait qu'une rotation par jour du bateau qui nous menait sur l'île Chausey. Il ne fallait donc pas louper le retour sur le continent, car je devais le mener à Caen pour la dialyse.
Quelque chose d'éprouvant pour moi, je n'ai absolument pas le pied marin, mais alors pas du tout…
Ci-dessous, une des rares photos où j'apparais aux côtés de Jean. Je n'autorise aucune photo de moi pour raisons personnelles.
Je suis bien sûr visible dans le film…
Pour ce tournage, hors dialyses, nous logions tous dans un petit hôtel à Pourville-lès-Dieppes, proche de la plage fétiche de Jean.
Après quatre heures de dialyse éprouvantes pour Jean, nous repartions rejoindre l'équipe de tournage.
Jean-Noël Delamarre, prenait le relais de la réalisation des scène en l'absence de Jean tout en étant en relation téléphonique avec Jean ou avec moi-même lorsque je ne conduisais pas. Le téléphone portable est un outil formidable à bien des égards.
Jean Rollin, a été greffé un an plus tard en octobre 2000.
C'est sur son téléphone portable qu'est arrivé l'appel qu'un greffon était disponible, un vendredi soir à 23 heures…
Jean m'avait téléphoné très angoissé, ce que je pouvais comprendre.
Je pris ma voiture et le rejoignais à son domicile afin de préparer sa valise pour ses effets personnels et bien sûr, son téléphone portable avec le chargeur qui va bien avec, il avait tendance à oublier le chargeur et s'étonnait que le téléphone ne fonctionnait plus après un certain temps d'utilisation… Il avait oublié que la batterie se déchargeait aussi.
Je fis donc l'expérience depuis mon mobile, et soudain, j'entendis une très faible sonnerie en réponse à mon appel.
Je me dirigeait alors vers la cuisine d'où provenait cette petite sonnerie, et cherchais dans la cuisine. Je m'approchais du réfrigérateur… et c'est dans le freezer, que je trouvais son téléphone portable. Cela ne s'invente pas, en faisant quelques courses et en  les plaçant dans le réfrigérateur et le freezer, Jean avait placé aussi son téléphone portable, et l'avait oublié-là.
Il avait congelé son téléphone portable… lol.
 
Ci-contre, Jean Rollin prenant son traitement médicamenteux, nous étions en tournage du film La fiancée de Dracula en 1999, et nous ne logions pas avec l'équipe de tournage, restée sur le décor de l'île Chausey où se tournaient le film. Nous étions descendus dans un hôtel à Caen, car c'étais moi, qui emmenais Jean pour ses séances de dialyses.
Une autre fois, en France, cette fois-ci, Jean me téléphone depuis son fixe affolé en me disant qu'il avait perdu son téléphone portable.
J'avançais mon rendez-vous chez Jean, car nous nous voyions presque tous les jours. Arrivée chez Jean Rollin, nous nous mîmes à chercher dans son appartement, le téléphone portable dans les endroits les plus improbables.
Grand moment de solitude…
Jean avait la manie de perdre ses lunettes ou son portable ou ses clés, et m'appelait pour que je l'aide à les retrouver.
Je lui avais demandé si par hasard, il aurait tenté d'émettre un appel depuis son fixe vers son mobile…
Mais il n'entendait pas toujours son téléphone portable sonner.
Il y a quelques années maintenant, Jean Rollin, a décidé de m'offrir un téléphone portable. La téléphonie mobile était à ces débuts, mais Jean éprouvait la nécessité de pouvoir me joindre à tout moment. Je lui avais dit  que c'était aussi très utile en cas de déplacements pour joindre certains de ses correspondants, ou en cas d'appel pour une greffe rénale.
Jean étant en dialyse depuis quelques années.
Mais Jean était réfractaire aux nouvelles technologies.
Il me disait toujours qu'il était un homme du XIXè siècle.
Je pris donc la décision d'aller avec lui pour prendre deux abonnements téléphone portable, ceci se faisait sur la société Les Films ABC.
Je trouvais alors un très bon abonnement pour deux portables en lignes groupées. Il avait décrété que je m'occuperai donc de gérer les deux téléphones portables ce que je fis. C'était à l'époque, le réseau Itineris.
je réglais les deux mobiles et lui faisais un petit pense-bete pour les commandes et manipulations de son téléphone portable.
Bien sûr, il a fait tomber son portable un nombre incalculable de fois, bloqué sa carte sim, bref, je m'occupais toujours de le dépanner. Une fois aux US, nous avions l'option monde, il a trouvé le moyen de bloquer son téléphone. Heureusement, que j'avais fais les réglages en conséquence de nos deux mobiles, ce qui permis d'utiliser mon numéro téléphone mobile pour interroger sa messagerie.
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Jean Rollin
La plage de galets de Pourville-lès-Dieppes…
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Tournage du film La fiancée de Dracula de Jean Rollin, 1999.
Le petit cimetière d'Epinay Champlâtreux
A gauche, Natalie Perrey, scripte, costumière et comédienne. A droite, Jean Rollin.
En pause bien méritée, pendant les changements de plans et d'axe caméra.
Les tournages de nuit étaient assez éprouvants surtout pour Jean, dialysé, mais nous formions une très bonne équipe, et la fatigue ne se faisait pas trop sentir tant les moments passés ensembles étaient agréables.
Ce sont à ces occasions que Natalie et moi avons été à la pêche aux roses de porcelaine de cimetière…
Tournage du film La fiancée de Dracula de Jean Rollin, 1999.
L'équipe de tournage du film.
Tournage du film La fiancée de Dracula de Jean Rollin, en 1999.
Ici, Daniel Gouyette interviewe Jean Rollin à gauche, filmé par Jean-Noël Delamarre à droite.
Hommages à Jean Rollin 
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Jean Rollin, cinéaste-écrivain
03 novembre 1938 - 15 décembre 2010
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